Les postes de travail assis-debout, intervention pilote pour réduire le temps de position assise au bureau

 Taleb A. Alkhajah, MIPH, Marina M. Reeves, PhD, Elizabeth G. Eakin, PhD, Elisabeth A.H. Winkler, PhD, Neville Owen, PhD, Genevieve N. Healy, PhD,

University of Queensland, School of Population Health, Queensland, Australia, 2011

Contexte

Le temps passé assis est un facteur de risque important pour la santé des travailleurs dans les bureaux.

ObjectifWork_man-sitting

Examiner, grâce à une étude pilote, l’efficacité d’une intervention visant à réduire la durée passée en position assise des travailleurs.

Conception

Design quasi expérimental avec groupe d’intervention de participants recrutés dans un meme bureau, physiquement séparé des bueraux du groupe témoin.

Cadre/participants

Travailleurs de bureau (Intervention, n=18; Témoin, n=14) agés 20–65 ans de Brisbane, Australie; données collectées et analysées en 2011.

Intervention

Installation d’un bureau assis-debout disponible dans le commerce.

Mesures de résultats principales

Changements entre les situations entre la semaine 1 et un suivi de 3 mois quant au temps passé assis, debout, et marchant au bureau et Durant les heures d’activité éveillée (activPAL3 activity monitor, observation 7 jours). On a relevé à jeun les niveaux de cholestérol total, cholestérol HDL, triglycérides, et glucose au début et après 3 mois (Cholestech LDX Analyzer). L’acceptabilité a été évaluée sur une échelle de 5 points (huit éléments).

Résultats

Le groupe d’intervention (par rapport au groupe témoin) a réduit le temps de position assis au bout d’une semaine. 143 minutes/jour au bureau (95% CI= −184, −102) et 97 minutes/jour de temps de marche (95% CI=−144, −50). Ces effets étaient maintenus à 3 mois (−137 minutes/jour et −78 minutes/jour, respectivement). La position assise a été remplacée quasi-exclusivement par la position debout, avec un changement de temps de marche minimal. Comparé au groupe témoin, le groupe d’intervention a vu son taux de cholestérol HDL augmenter d’une moyenne de 0.26 mmol/L (95% CI=0.10, 0.42). Les différences des autres biomarqueurs n’étaient pas significatives. On note une forte acceptation préférence envers les nouveaux postes de travail, quoique quelques limitations de conception aient été notées.

Conclusions

Cet essai est le premier, avec des mesures objectives et un groupe témoin, à démontrer que l’introduction d’un bureau assis-debout peut beaucoup réduire le temps passé assis par les travailleurs au bureau au travail et globalement sur la semaine.

Lien vers l’étude